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7 trucs pour jardiner vert
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7 trucs pour jardiner vert

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Il ne suffit plus qu’un jardin soit beau: on aime aussi qu’il nous redonne quelque chose, que ce soit des végétaux comestibles ou la satisfaction d’agir dans l’intérêt de la planète. Voici quelques gestes simples à poser pour jardiner écolo.

Avec l’aimable collaboration d’Évodie Levert, technicienne en horticulture à LeVert Paysage (levertpaysage.com), d’Alain Pouliot, copropriétaire et responsable de l’aménagement et de l’entretien paysager à Hortibeauce (hortibeauce.com) ainsi que de Sylvie Perreault, copropriétaire et responsable de la division du Centre Jardin à Hortibeauce, membres de l’Association des Paysagistes Professionnels du Québec (APPQ).

  1. Miser sur la polyculture

    «Le jardin, comme les platebandes ou la pelouse, ne devrait pas être composé d’un seul type de plantes», conseille Évodie Levert, technicienne en horticulture. Les mélanges de végétaux et le compagnonnage (qui consiste à faire pousser certains légumes et plantes à proximité pour qu’ils interagissent et s’influencent positivement) permettent d’enrichir la terre et favorisent la santé des végétaux. Ainsi, plantez des plantes ornementales, des arbres, des arbustes, des légumes, etc.: plus il y a de diversité, plus vous attirerez des insectes pollinisateurs et des animaux utiles pour chasser les indésirables sans l’usage de pesticides, créant ainsi une belle synergie entre la nature et le jardin.

  2. Pratiquer la rotation des cultures

    Cette méthode consiste à planter, à un même endroit, des légumes ou d’autres végétaux différents de ceux plantés l’année précédente (exemple: un légume-feuille une année, puis un légume-racine l’année suivante). La rotation des cultures aide à la gestion de la qualité du sol d’une année à l’autre, en évitant que certains végétaux toujours plantés dans le même espace épuisent les nutriments à cet endroit précis. Cette technique simple contribue également à la prévention des maladies et des problèmes de ravageurs. «Certaines maladies se développent mieux en présence de certains végétaux, alors éviter de replanter les mêmes végétaux au même endroit permet de stopper la croissance de ces maladies», précisent Alain Pouliot et Sylvie Perreault, copropriétaires de Hortibeauce. En prime, cette pratique permet d’augmenter les rendements tout en limitant la quantité d’engrais à utiliser.

  3. Nourrir le sol avec du compost

    Faire son propre compost permet de transformer les résidus de table (sauf la viande et les os) et de jardin (gazon, feuilles mortes, etc.) en de nombreux éléments nutritifs bénéfiques pour le jardin, en plus d’éviter le gaspillage! Le compost aide à conserver le sol humide et favorise la croissance de micro-organismes favorables à la santé des plantes. Alain Pouliot et Sylvie Perreault précisent que l’on n’a jamais trop de compost: « La matière que l’on met dans le bac perdra dix fois son volume d’origine. Il en faut donc beaucoup pour créer du compost!» Si vous ne voulez pas faire votre propre compost, le compost de vers de terre est une option très riche et écolo!

  4. Choisir des semences adaptées

    Pour un jardin vert, il convient d’utiliser des semences biologiques et, autant que possible, locales. Les semences indigènes, adaptées à notre climat et faciles d’entretien, sont des valeurs sûres. On remarque un retour en force des semences ancestrales (comme la tomate Savignac, la laitue Ibis, le haricot beurre de Rocquencourt et le topinambour), c’est-à-dire celles qui étaient cultivées il y a deux ou trois générations et qui ont fait leurs preuves. Les professionnels d’une jardinerie sauront vous diriger vers des semences adaptées au climat de votre région. Autres options de semences bio: celles de vos propres récoltes! Pour certaines plantes, il est possible d’utiliser les graines issues de vos légumes pour cultiver de nouveaux plants l’année suivante: renseignez-vous au sujet de la méthode de conservation de ces graines.

  5. Arroser intelligemment

    En principe, le jardin est autonome avec l’eau de pluie. Toutefois, pour les périodes plus sèches, pensez à installer un récupérateur d’eau relié à vos gouttières (un baril de bois ou de plastique, par exemple) ou à créer des jardins pluviaux, qui consistent à profiter d’un terrain en pente pour diriger une gouttière jusqu’au jardin. En plus d’être écologiques et d’éviter le gaspillage de l’eau potable, ces méthodes permettent d’employer de l’eau de pluie naturelle, meilleure pour la santé des plantes. En effet, «le chlore contenu dans l’eau du robinet agit comme du sel et peut nuire à la croissance des plantes», soulignent Alain Pouliot et Sylvie Perreault. Enfin, arrosez-la terre plutôt que le feuillage de vos végétaux.

  6. Favoriser une terre riche

    Les gens ont tendance à jeter la terre sous le gazon pour la remplacer par de la terre achetée. Pourtant, on peut la réutiliser en l’enrichissant avec un terreau ou avec du compost. Par ailleurs, on devrait bouger la terre le moins possible pour éviter de briser son équilibre naturel: «Les animaux et les micro-organismes se chargeront de travailler la terre», indique Évodie Levert. Pour limiter la croissance des mauvaises herbes et conserver un sol plus humide, pensez au paillis organique ou cultivez des couvre-sol, c’est-à-dire des plantes qui poussent en formant un tapis végétal dense. Enfin, pour éviter que l’acidité du sol nuise au développement des plantes, assurez-vous que le pH de celui-ci se situe entre 6 et 7 (le pH idéal est de 6). Des tests pour mesurer le pH faciles à utiliser sont offerts dans les jardineries.

  7. Fertiliser avec des engrais naturels

    Il est important d’ajouter de l’engrais au jardin pendant la saison afin de favoriser la croissance et le mûrissement des végétaux. Misez sur des options écolos (des granules de fumier de poulet, par exemple). L’engrais naturel est un bon complément au compost. Vous devriez l’appliquer lorsque le jardin est déjà sur une bonne lancée. Notez que certains fruits et légumes nécessitent une terre très riche (la tomate et le concombre, par exemple): n’hésitez pas à acheter de l’engrais en plus petite quantité et à le déposer plant par plant, au pied de ceux qui en ont réellement besoin.



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