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Contraception: comment en parler avec notre ado?
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Contraception: comment en parler avec notre ado?

Texte: Annie Lavoie
Photo: Shutterstock

Il y a des sujets moins faciles que d’autres à aborder avec notre ado. La contraception en fait partie. La sexologue Julie Pelletier nous donne ses conseils pour le faire comme des pros.

La réforme scolaire a entraîné la disparition des cours de formation personnelle et sociale à l’école secondaire. Dommage, car c’est dans le cadre de cette matière que les jeunes pou vaient obtenir de l’information à propos de la sexualité et de la contraception. Depuis, il incombe aux parents d’être proactifs et d’entamer le dialogue avec leur ado à ce sujet.

Quand faut-il en parler?
«Même si ce n’est pas évident, le sujet de la contraception devrait être abordé avant même que notre jeune s’intéresse à la question et, idéalement, avant qu’il commence une relation amoureuse», mentionne Julie Pelletier.

Qui doit en parler?
«Généralement, la maman abordera le sujet avec sa fille, et le papa avec son garçon. Toutefois, la question peut très bien être amenée par l’un ou l’autre des parents. Si le parent du même sexe que l’enfant n’est pas à l’aise avec le sujet, il vaut mieux que ce soit l’autre qui s’en charge. Pour favoriser l’échange et créer un climat de confiance, il faut autant que possible éviter le malaise», souligne la sexologue. 

Comment aborder le sujet?
«Il est primordial d’être à l’écoute du jeune et non de lui fournir un éventail précis de votre passé! Je suggère aux parents d’aller chercher des dépliants en pharmacie ou au CLSC et de les laisser traîner dans la chambre de leur jeune avec une petite note (exemple: «Si tu as des questions, n’hésite pas, je ferai de mon mieux pour y répondre»). Certains livres et sites Internet peuvent aussi ouvrir la porte aux questionnements et à la discussion. Conseiller à notre ado d’aller rencontrer l’infirmière de son école est aussi une très bonne idée.»

De quoi faut-il parler?
«Il est essentiel d’aborder les risques de grossesse non désirée et d’ITSS (infection transmissible sexuellement et par le sang).» On insiste donc sur l’importance d’une double protection, c’est-à-dire l’utilisation d’un préservatif en plus d’une autre méthode contraceptive. «Pour les adolescentes, il est important de privilégier un moyen de contraception facile à utiliser. Il en existe une panoplie: anovulants oraux, injections, timbres transdermiques, anneau vaginal… Les jeunes filles ont avantage à en discuter avec leur médecin», explique Julie Pelletier.



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