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Prévenir les abus sexuels chez les jeunes
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Prévenir les abus sexuels chez les jeunes

Q. J’aimerais discuter de prévention de crimes sexuels avec mes enfants sans dramatiser ni les effrayer. Comment aborder ce sujet?

Par Julie Pelletier, sexologue / Photo: Shutterstock

Vers l’âge de 7-8 ans, l’enfant tend vers l’autonomie et apprend à discerner ce qui est bien de ce qui est mal. Il importe qu’à cet âge, il ait la possibilité de dire non à des choses qui ne lui plaisent pas. L’intimité et le droit au respect de l’intégrité de son corps doivent être des notions fondamentales véhiculées au sein de la famille. Une discussion pour aborder le sujet de la prévention pourra se faire dans un climat de détente. Il sera important d’utiliser des mots simples, sans donner des exemples trop pointus. Ce qui fait peur aux enfants lorsque ce sujet est abordé vient souvent de nos propres peurs et craintes. Il faut alors faire attention au choix des mots. Par exemple, vous pouvez lui expliquer que vous avez lu qu’une petite fille de son âge a été abordée par un homme qu’elle ne connaissait pas et qui promenait un chien. Dites-lui que finalement, la petite fille n’a pas suivi l’homme et demandez-lui: «Qu’aurais-tu fait, toi?». Laissez l’enfant s’exprimer librement et une fois qu’il vous a expliqué ce qu’il aurait fait, vous pouvez l’encourager s’il a bien répondu et le guider en lui remémorant les consignes de sécurité (ne pas parler aux inconnus – même s’ils ont un chien ou qu’ils offrent des gâteries –, ne pas monter dans la voiture de quelqu’un que l’on ne connaît pas même s’il dit connaître maman ou papa, etc.). Seuls les enfants de 12-13 ans seront en mesure d’entendre clairement les explications reliées à la prévention d’abus sexuels. Plus jeunes, on aborde le sujet en parlant de sécurité et de risques encourus si les consignes ne sont pas respectées. À tous âges, donnez-leur la consigne d’aller voir immédiatement un adulte de confiance s’ils se sentent inquiets ou suivis. Offrez-leur des moyens d’avoir suffisamment confiance en eux pour dire «NON!».


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